Comme pour les amphibiens, l’espèce humaine est responsable de la régression de nombreux reptiles (serpents, lézards, tortues).
L'urbanisation incontrôlée, la pollution, les incendies, l'agriculture intensive, la gestion inadaptée des espaces ont contribué à la destruction et à la fragmentation des habitats, à la diminution des espaces vitaux (recul des prairies, du bocage et des zones humides), au déclin du nombre de proies et provoqué la régression des effectifs.
En outre, de nombreux reptiles sont écrasés sur les routes et dans les champs par les engins, sont tués par les insecticides et autres pesticides ou encore directement par l'homme en raison des craintes qu'ils suscitent.
Ces dernières décennies, les populations de reptiles semblent rapidement et fortement régresser dans de nombreux pays.
- De nombreuses espèces de serpents ont disparu sur une grande partie de leur aire naturelle de répartition. Une étude internationale publiée par "The Royal Society" (Are snake populations in widespread decline?) en juin 2010, ayant porté sur 5 pays, suggère un déclin préoccupant ; sur 17 populations étudiées représentant 8 espèces, en Australie, France, Italie, Nigeria et Royaume-Uni, 11 ont été décimées, jusqu’à 90 % de régression. Parmi les autres, seules 5 sont restées stables et une a légèrement et localement augmenté. Plusieurs populations semblent avoir connu un effondrement accéléré en 1998 (année la plus chaude depuis la révolution industrielle, ce qui peut laisser penser que le réchauffement climatique pourrait être une des causes du problème).
Toutes les espèces de reptiles sont protégées. La destruction ou le déplacement des œufs ou des nids sont strictement interdits.
- Internationale : Convention de Berne - Nationale : Code de l'environnement : Arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire ainsi que les modalités de leur protection.